L’épitomé des Montagnards est un ouvrage regroupant depuis plusieurs décennies de très nombreux contes et poèmes à propos des Montagnards et de leur histoire. A l’occasion du troisième anniversaire du bataillon, l’une de vos œuvres y obtiendra sa page et marquera à tout jamais l’histoire des capuches vertes.
Rappel des règles : Le poème ou le chant produit ne devra pas dépasser la trentaine de vers. La seule obligation sera d’y introduire le personnage d’un montagnard, peu importe son rôle. Comme par exemple le chant épique d'un détrousseur sans le sou ambitionnant de dérober l'un de nos arsenaux ou une ballade mélancolique rendant hommage à un montagnard vous ayant sauvé d'une avalanche. Libre à vous !
Le lauréat du premier prix verra sa création mise en ligne dans l'Epitomé dans la partie Bibliothèque de notre site. Il recevra également un JETON WOW, de quoi jouer un mois entier ou se faire quelques nombreuses pièces d'or.
Les écrits que vous présenterez à la suite de ce post devront également être présentées en jeu le mardi 9 mars lors de la fête du bataillon, sans quoi la participation ne sera pas retenue. Les participations y seront jugées par trois notables hurleventois connus pour leur sens de la culture et leur dévouement à la sauvegarde des traditions. Les Montagnards voteront également mais leurs voix ne feront qu'une, à la majorité.
Participation au concours littéraire
Modérateur : Officiers
- Siobhán Mornebrise
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Participation au concours littéraire
CONCOURS LITTÉRAIRE
- Esteban Carneiro
- Membre
- Messages : 1
- Enregistré le : jeu. 4 mars 2021 17:37
Re: Participation au concours littéraire
Un petit rouleau, empli d'un parchemin rédigé, fut adressé aux Montagnards. En bas de page, une signature : E. Carneiro.
Complainte d'une naine à son barbu
C'était sous le soleil lenaissant du plintemps,
Pendant qu'j'me penchais bas, l'balcon en avant,
Poul semer et tlavailler dans ces glands champs,
Que tu m'as r'luquée, avec ton beau glos nez,
Et ta longue fièle balbe lousse bien oldonnée,
Tout en malchant dans ce sentier tout escalpé.
Et pendant tout l'été, tes yeux bleus m'ont fixée,
Tous les soils à la tavelne, on allait se letrouver,
Et festoyer, ligoler, avec tous ceux de ta coldée...
Te souviens-tu combien de pintes, mon tendle ami,
A ma beauté tu tlinquais, entle deux glos salamis,
Engloutis et mâchouillés en m'appelant 'ma mie' ?
Puis v'là qu'un soil d'automne tu m'as tout déballé !
Tout l'bazal, 'vec les deux sacs et l'pieu bien affûté,
Pal les Titans, j'ai clu que tout l'bataillon passait !
Ton cœul de montagnald à moi seule s'est ouvelt,
Et même si j't'ai collé mon glos poing en tlavels,
T'sais bien qu'c'est juste pour que tu m'pléfèles !
Tout l'hivel t'as lemis des bûches dans l'foyer,
Et un beau joul, la descendance s'est folmée,
Entle la montagne et nous, t'étais bien déboldé !
Et puis on a l'mis ça, pour pas avoir tlop floid,
Et aplès bien des décennies passées plès de toi,
J'sais qu'entle elle et moi, c'moi que tu grimpelas !
Complainte d'une naine à son barbu
C'était sous le soleil lenaissant du plintemps,
Pendant qu'j'me penchais bas, l'balcon en avant,
Poul semer et tlavailler dans ces glands champs,
Que tu m'as r'luquée, avec ton beau glos nez,
Et ta longue fièle balbe lousse bien oldonnée,
Tout en malchant dans ce sentier tout escalpé.
Et pendant tout l'été, tes yeux bleus m'ont fixée,
Tous les soils à la tavelne, on allait se letrouver,
Et festoyer, ligoler, avec tous ceux de ta coldée...
Te souviens-tu combien de pintes, mon tendle ami,
A ma beauté tu tlinquais, entle deux glos salamis,
Engloutis et mâchouillés en m'appelant 'ma mie' ?
Puis v'là qu'un soil d'automne tu m'as tout déballé !
Tout l'bazal, 'vec les deux sacs et l'pieu bien affûté,
Pal les Titans, j'ai clu que tout l'bataillon passait !
Ton cœul de montagnald à moi seule s'est ouvelt,
Et même si j't'ai collé mon glos poing en tlavels,
T'sais bien qu'c'est juste pour que tu m'pléfèles !
Tout l'hivel t'as lemis des bûches dans l'foyer,
Et un beau joul, la descendance s'est folmée,
Entle la montagne et nous, t'étais bien déboldé !
Et puis on a l'mis ça, pour pas avoir tlop floid,
Et aplès bien des décennies passées plès de toi,
J'sais qu'entle elle et moi, c'moi que tu grimpelas !
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- Olrek Grondhiver
- Membre
- Messages : 18
- Enregistré le : jeu. 7 mai 2020 23:19
Re: Participation au concours littéraire
Une grande feuille froissée et jaunie sur laquelle de vieux schémas d'artilleries s'effacent porte sur son verso l'écriture maladroite du Caporal Grondhiver.
Y Draig'gar
La ballade d'Olrek
Pépé m'racontait, quand j'étais p'tit les histoires des dragons
Dans un gros livre qu'il gardait roulé dans un torchon
Des monstres terribles qui régnaient sur les cieux
Et j'me voyais, petiot, voler parmis eux
Mais j'suis né trop près d'la terre et l'front trop près du sol
Y'a trop d'neige sur mon coeur pour que j'm'envole
J'rêvais d'souffler l'feu, planer entre les étoiles
Avec des griffes tranchantes, des ailes comme des voiles
Y'aurait des gravures et des contes avec mon nom
Dans les livres de légendes, les poèmes, les chansons
Mais j'suis né trop près d'la terre et l'front trop près du sol
Y'a trop d'neige sur mon coeur pour que j'm'envole
Au lieu d'griffes j'ai une hache, et l'feu d'un canon
Au lieu d'écailles un manteau vert, et l'honneur d'un galon
Et qu'est-ce que j'ferai de si grandes ailes ?
Debout sur la montagne, la tête si près du ciel
Parce-que j'suis né trop près d'la terre et l'front trop près du sol
Y'a trop d'neige sur mon coeur pour que j'm'envole
Et j'me rend compte maint'nant qu'les années passent
Depuis qu'j'en suis, et jusqu'à c'que j'trépasse
Qu'ça sonne pas si bien, "Olrek le dragon",
Qu'Olrek le sapeur, du huitième bataillon.
Y Draig'gar
La ballade d'Olrek
Pépé m'racontait, quand j'étais p'tit les histoires des dragons
Dans un gros livre qu'il gardait roulé dans un torchon
Des monstres terribles qui régnaient sur les cieux
Et j'me voyais, petiot, voler parmis eux
Mais j'suis né trop près d'la terre et l'front trop près du sol
Y'a trop d'neige sur mon coeur pour que j'm'envole
J'rêvais d'souffler l'feu, planer entre les étoiles
Avec des griffes tranchantes, des ailes comme des voiles
Y'aurait des gravures et des contes avec mon nom
Dans les livres de légendes, les poèmes, les chansons
Mais j'suis né trop près d'la terre et l'front trop près du sol
Y'a trop d'neige sur mon coeur pour que j'm'envole
Au lieu d'griffes j'ai une hache, et l'feu d'un canon
Au lieu d'écailles un manteau vert, et l'honneur d'un galon
Et qu'est-ce que j'ferai de si grandes ailes ?
Debout sur la montagne, la tête si près du ciel
Parce-que j'suis né trop près d'la terre et l'front trop près du sol
Y'a trop d'neige sur mon coeur pour que j'm'envole
Et j'me rend compte maint'nant qu'les années passent
Depuis qu'j'en suis, et jusqu'à c'que j'trépasse
Qu'ça sonne pas si bien, "Olrek le dragon",
Qu'Olrek le sapeur, du huitième bataillon.
- Forgeciel
- Membre
- Messages : 1
- Enregistré le : lun. 8 mars 2021 21:38
- Localisation : Nid-de-l'Aigle / Le Beffroi du Nord
- Contact :
Re: Participation au concours littéraire
Thirsk Sombre-Serres aux Montagnards, salut !
Je vous présente ici mes modestes vers. Puissent-ils honorer votre clan.
Il était là au pied de la montagne
Fier nain du Nid aux yeux dans les nuages.
Piolet en main, sueur sur le visage,
Il était prêt, je le vois qui s'éloigne.
Dans les sommets, l'attendent les épreuves
Celles qui feront de lui un montagnard.
Agilité, ruse et un peu d'espoir
Seront ses armes, qu'il y vente ou qu'il pleuve.
Le coeur serré, ses amis attendront
Toujours confiants, la fête prépareront.
Demain, glorieux, au clan il reviendra.
Ou plus jamais son nom on n'entendra.
Je vous présente ici mes modestes vers. Puissent-ils honorer votre clan.
Il était là au pied de la montagne
Fier nain du Nid aux yeux dans les nuages.
Piolet en main, sueur sur le visage,
Il était prêt, je le vois qui s'éloigne.
Dans les sommets, l'attendent les épreuves
Celles qui feront de lui un montagnard.
Agilité, ruse et un peu d'espoir
Seront ses armes, qu'il y vente ou qu'il pleuve.
Le coeur serré, ses amis attendront
Toujours confiants, la fête prépareront.
Demain, glorieux, au clan il reviendra.
Ou plus jamais son nom on n'entendra.
Thirsk Sombre-Serre, chaman des Aigles de Wildhammer -- Durandill Forgeciel, ambassadeur de L'Ost Pourpre
- Dueghar Fortenclume
- Membre
- Messages : 12
- Enregistré le : sam. 11 janv. 2020 17:36
Re: Participation au concours littéraire
Une belle feuille parcheminée, un peu usée mais de bonne qualité, soigneusement roulée, scellée avec le sceau familial des Fortenclume, ainsi que la signature du sergent Dueghar en bas de la feuille
L'Héritage de la vallée
Un soir il y a bien des années
Dans la vallée du Loch fut une famille
De braves nains surpris par des embusqués
Eurent à combattre pour leur vie
Du groupe il était le jeunot
Avec hésitation il levait un marteau
De droite, de gauche, il combattait pourtant
Même si pour certains il n'était qu'un enfant
Mais acculé, au sol, et le groupe encerclé
Il se crut condamné, vit le surin s'élancer
Le tonnerre gronda et chuta le surin
Car le gredin avait pris du plomb dans la main
Des hauteurs déboulèrent tout un groupe de nains
Ainsi pour les gredins, tout espoir était vain
Car ces nains-là étaient appelés Montagnards
Ceux qui veillaient au grain sur tout le territoire
Et le jeunot alors s'exclama haut et fort
Qu'un jour il rejoindrait ces protecteurs des monts
Bravant tous les dangers pour prêter leur support
Et être l'aide qu'appelle le cor
Mes amis ce jeunot tint ainsi sa promesse
Devenu grand et costaud bien des années plus tard
Portant l'armure verte, grimpant avec adresse
Protégeant la vallée, parmi les Montagnards
L'Héritage de la vallée
Un soir il y a bien des années
Dans la vallée du Loch fut une famille
De braves nains surpris par des embusqués
Eurent à combattre pour leur vie
Du groupe il était le jeunot
Avec hésitation il levait un marteau
De droite, de gauche, il combattait pourtant
Même si pour certains il n'était qu'un enfant
Mais acculé, au sol, et le groupe encerclé
Il se crut condamné, vit le surin s'élancer
Le tonnerre gronda et chuta le surin
Car le gredin avait pris du plomb dans la main
Des hauteurs déboulèrent tout un groupe de nains
Ainsi pour les gredins, tout espoir était vain
Car ces nains-là étaient appelés Montagnards
Ceux qui veillaient au grain sur tout le territoire
Et le jeunot alors s'exclama haut et fort
Qu'un jour il rejoindrait ces protecteurs des monts
Bravant tous les dangers pour prêter leur support
Et être l'aide qu'appelle le cor
Mes amis ce jeunot tint ainsi sa promesse
Devenu grand et costaud bien des années plus tard
Portant l'armure verte, grimpant avec adresse
Protégeant la vallée, parmi les Montagnards